Une future éducatrice

Notre culture entretient toujours un tabou autour de la sexualité. Or il est très important d’aborder ce sujet avec les enfants notamment pour prévenir le mieux possible les situations d’abus sexuels. Les enfants abusés grandissent en ayant une vision complètement faussée de la sexualité puisque pour eux elle est associée à ce qu’ils vivent.

Aborder le sujet de la sexualité avec un enfant entraine toujours des réticences chez les adultes. Les parents attendent souvent que les enfants posent des questions. Or certains enfants n’abordent jamais le sujet et se construisent une image de la sexualité par eux-mêmes ou par les infos qu’ils ont pu obtenir, notamment auprès des autres enfants, qui n’en savent pas plus qu’eux, bien qu’ils prétendent le contraire ainsi que sur de sites Internet.

Lorsque les parents abordent le sujet, c’est souvent lorsque la maman attend un nouvel enfant, et là, la sexualité est abordée au niveau de sa fonction reproductive. L’enfant n’arrive pas à intégrer les différentes facettes de la sexualité mais il comprend que le sujet engendre un malaise chez ses parents. Il ne faut donc pas attendre les questions, les problèmes. Il faut l’aborder dès le plus jeune âge dès qu’ils comprennent un peu ce qui est dit et qu’ils peuvent un peu échanger sur le sujet. L’enfant n’a pas de tabou ni de gêne. C’est au parent à essayer d’être le plus à l’aise possible avec le sujet.

Il faut aborder le sujet en parlant d’amour et de plaisir. Bébé, l’enfant expérimente le plaisir. Il faut donc qu’il puisse comprendre ce qu’il vit et ressent. Il faut parler en termes concrets et simples, ceux qu’on utilise dans la famille pour nommer les organes génitaux. Puis, il faut aborder le rapport sexuel de façon aussi concrète. Il est intéressant que l’enfant puisse expliquer ce qu’il a compris pour voir si il n’y a pas eu de mauvaise interprétation. Il faut néanmoins adapter les propos selon l’âge de l’enfant ainsi que les interdits.

 Ce cours est donc une nécessité dans les écoles. Cependant, le problème va se situer davantage dans les familles lorsque l’enfant va revenir de l’école et aborder ce qu’il a vu en classe.

 Afin d’aborder ce sujet, il convient de faire appel à un personne spécialisée dans le domaine. Un professeur d’une matière commune (français, math…) n’a pas le bagage nécessaire pour parler de sexualité avec les enfants. Il faut, au minimum, une formation en sexologie car elle apprend à parler de sexe comme parler du temps qu’il fait, avec en plus des connaissances acquises.

" L'enfant acquiet par le jeu le capital de base dont il a besoin pour la vie " Karl BUHLER

On parle de jeu comme de quelque chose d'anodin mais il constitue une activité importante pour le développement de tout individu. Le jeu est une façon plus ludique d'apprendre. Il permet aux jeunes enfants de libérer leur créativité, de s'exprimer, d'interagir avec les autres. 

Au travers du jeu, l'enfant peut s'intégrer plus facilement au groupe. Il prend plaisir à communiquer, à élaborer des stratégies, à poursuivre un but commun. Bref, le jeu favorise la socialisation de et éloigne chaque enfant de son égocentrisme.   Il est le point de départ dans tout apprentissage. Mais, le jeu ne doit pas se résumer au sens restreint, comme "jouet".  Les enfants qui ont des difficultés peuvent se révéler, même les plus timides. 

Les formes de jeu sont multiples. Il y a le jeu fonctionnel (libre) dont la satisfaction de l'activité en cours prime sur le résultat obtenu. Ce jeu permet à l'institutrice d'observer les enfants et d'en apprendre davantage sur eux. Les jeux symboliques, comme par exemple, jouer au papa et à la maman, au coiffeur, consiste à imiter des actes. L'enfant s'identifie  à tous ces personnages. Ces jeux permettent à l'enfant d'exprimer des émotions, de rejouer des souvenirs, des situations vécues. Pour l'enfant, le jeu est donc une nécessité vitale. Un enfant qui joue bien est un enfant qui grandit bien et qui se réalise. er, mêmes les plus timides. 

Au délà du plaisir et de la socialisation, le jeu permet également de développer des compétences. En jouant à la balle, l'enfant apprend à coordonner ses gestes, il s'entraîne à maîtriser de nouvelles acquisitions dont il pourra être fier. 

Le jeu est donc un paramètre fondamental dans l'éducation de tous. Il est donc important de lui lasisser une place tant dans l'enseignement primaire que dans l'enseignement maternel.

Pour être un bon éducateur spécialisé, il faut :

• Être à l'écoute 
• Conseiller, d’aider et d’accompagner la personne pour qu’elle s’adapte mieux au monde qui l’entoure
• Développer des projets d’aide à l’insertion sociale et professionnelle
• Doter d'un solide équilibre psychique pour pouvoir apporter de l’aide aux autres
• Pouvoir conserver calme et sang-froid
• Aider l'autre à se construire
• Savoir comprendre l'autre 
• Être empathique 
• Avoir l'esprit d'équipe 
• Ne pas émettre de jugement
• Être ouvert d'esprit 
• Être patient

 De nombreux secteurs sont accessibles en tant qu'éducateur spécialisé : 

• institutions d’hébergement subventionnées par les services d’aide à la jeunesse ;
• institutions d’hébergement pour mineurs et/ou majeurs porteurs de handicaps (mentaux, physiques, sensoriels et polyhandicap) ;
• centres de jour accueillant des mineurs et/ou majeurs porteurs de handicaps ;
• centres d’accueil résidentiels et non résidentiels pour adultes en difficulté (toxicomanie, assuétudes en tous genres, etc.) ;
• écoles d’enseignement spécialisé (niveaux maternel, primaire et secondaire) ;
• hôpitaux psychiatriques ;
• institutions d’accueil et d’hébergement pour personnes âgées ;
• services d’aide et d’accompagnement organisés par les CPAS au bénéfice des personnes en difficulté ;
• services d’aide éducative en milieu ouvert : AMO (écoles des devoirs, etc.).

L'éducateur est un intervenant social et un professionnel créatif de la relation. 

En d'autre mot, être éducateur spécialisé, c'est être capable d'acquérir des compétences afin de favoriser le développement de personnes en difficulté.

Il peut travailler avec des enfants, des adolescents, des adultes ou des personnes âgées. Il Iui arrive également de travailler avec des personnes rencontrant des difficultés particulières (précarité, handicaps physiques ou mentaux, délinquance, etc.).

 L’éducateur spécialisé est impliqué dans une relation socio-éducative. Son intervention, elle, se fait dans le cadre d’équipes pluri-professionnelles. C'est-à-dire qu'il travaille en partenariat avec des assistantes sociales, des psychologues, des infirmiers, docteurs, personnel administratif ... 

Son rôle est d'aider et d'accompagner des personnes, des groupes ou des familles en difficulté dans le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégration et d’insertion. Il faut aussi être capable de construire des projets de vie avec ceux-ci.

Pour cela, il va établir une relation de confiance avec la personne ou le groupe accompagné et va élaboré son intervention en fonction de son histoire et de ses potentialités psychologiques, physiques, affectives, cognitives, sociales et culturelles.

Il peut alors organisé des activités variées et amèner les personnes à y participer. La gestion de groupe est une dimension importante dans son travail, tout en restant attentif à chaque situation singulière. Il s’assure ainsi que la dynamique du groupe soit propice à l’épanouissement de chacun et gère les éventuels conflits latents. En effet, celui-ci va aider l'autre à se construire.

En conclusion, être éducateur spécialisé nécessite un réel intérêt pour les problèmes sociaux et humains.